L'armée française a tué le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), annonce Parly

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Europe 1, avec AFP , modifié à
Le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique et "plusieurs de ses proches" ont été tués au Mali le 3 juin par l'armée française, a affirmé la ministre des armées Florence Parly, vendredi soir sur Twitter.

Le leader d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelmalek Droukdal, a été tué par les forces françaises dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, a affirmé vendredi sur Twitter la ministre des Armées Florence Parly. Ce chef historique du djihad au Maghreb, mentor de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit. "Plusieurs de ses proches collaborateurs" ont également été "neutralisés", a assuré Florence Parly sans plus de détails. 

"Abdelmalek Droukdal, membre du comité directeur d’Al-Qaida, commandait l'ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel", selon la ministre française.

Un cadre important du groupe Etat islamique au Grand Sahara capturé

Le chef d'AQMI, dont le nom est parfois aussi orthographié Droukdel, a reçu l'allégeance de plusieurs groupes djihadistes actifs au Sahel, rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghaly.

La France revendique également vendredi soir la capture d'un "cadre important de l'EIGS", le groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara, rival du GSIM au Sahel et désigné ennemi numéro un par Paris.

Barkhane multiplie les offensives au Sahel

"Les opérations contre l’Etat islamique au Grand Sahara, l'autre grande menace terroriste dans la région, se poursuivent également. Le 19 mai dernier, les forces armées françaises ont capturé Mohamed el Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS", annonce Florence Parly dans un autre tweet.

La force française antijihadiste Barkhane, forte de plus de 5.000 militaires, multiplie ces derniers mois les offensives au Sahel, pour tenter d'enrayer la spirale de violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso l'an dernier, cinq fois plus qu'en 2016 selon l'ONU.