Le chef du Hamas disposait d'une police secrète pour réprimer la dissidence à Gaza révèle le New York Times

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Aviva Fried (correspondante aux Etats-Unis)/Crédits photo : ANWAR AMRO / AFP

D'après une enquête menée par le célèbre quotidien américain, le chef du Hamas, Yahya Sinwar, avait à sa disposition une police secrète pour surveiller les Gazaouis montrant des signes de désaccord avec le groupe terroriste.

D'après une enquête publiée dans le New York Times, le Hamas , avant le 7 octobre, avait pris possession intégralement de la bande de Gaza et contrôlait sans cesse ses habitants. Le quotidien américain a consulté sept dossiers des services de renseignement du Hamas et ils dépeignent Yahya Sinwar, chef du Hamas, en Big Brother, faisant taire souvent violemment toute voix discordante. 

Une milice secrète de surveillance

Selon le New York Times, Yahya Sinwar avait à sa disposition directe une police secrète. Son rôle consistait à surveiller tous les Gazaouis et compiler des dossiers sur quiconque montrerait le moindre désaccord avec le Hamas. Bien au-delà de la politique puisque la police secrète suivait les citoyens pour savoir s'ils avaient par exemple, des relations extraconjugales. De quoi ensuite menacer et faire taire tous ceux qui auraient eu le malheur de déplaire à Yahya Sinwar.

Le chef du Hamas est désigné comme cible principale par Israël et les États-Unis comme le rappelle Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden à la sécurité nationale : "Les États-Unis veulent la défaite du Hamas et la justice s'occupe de Yahya Sinwar. Notre objectif est de tourner la page du règne de la terreur imposée à Gaza par les terroristes pour que les Palestiniens obtiennent un meilleur futur et que les Israéliens aient la sécurité".

Au total, une unité spéciale dépensait 120.000 $ par mois pour faire régner la terreur à Gaza. Toutes les informations du New York Times datent d'avant le 7 octobre. Les frappes israéliennes ont sans doute sérieusement perturbé le fonctionnement de cette police secrète.