Le corps du chanteur américain Prince a été incinéré samedi au cours d'une cérémonie privée, et le public pourra rendre hommage à la mémoire du légendaire musicien au cours d'une cérémonie en préparation, a annoncé une porte-parole. "Le corps de Prince a été incinéré" et l'endroit où ses cendres reposeront "restera privé", a déclaré dans un communiqué la porte-parole Anna Meacham. "Il y a quelques heures, Prince a été célébré par un petit groupe des personnes qu'il aimait le plus : sa famille, ses amis et ses musiciens, au cours d'une belle cérémonie privée destinée à lui dire au revoir avec amour", a précisé Anna Meacham.
Un concert d'hommage en préparation. Le chanteur âgé de 57 ans est mort soudainement jeudi dans sa résidence de Paisley Park à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Celui que l'on surnommait le "Kid de Minneapolis", l'un des plus grands musiciens des années 1980 et 1990, avec des tubes comme "Cream" ou "Kiss", mêlant riffs de guitare, poésie des paroles et rythmes funk, recevra un dernier hommage lors d'un concert dont les détails seront communiqués ultérieurement. Tout comme les autorités, la porte-parole a indiqué que les résultats de l'autopsie de Prince, qui doit permettre de déterminer les causes de la mort du chanteur, ne seraient pas connus avant au moins quatre semaines.
Mort des conséquences d'une overdose ? Selon le site d'information sur les célébrités TMZ, qui avait le premier annoncé sa mort, Prince Rogers Nelson aurait, six jours avant son décès, fait une overdose d'un médicament antidouleurs très puissant, le Percocet, à base d'oxycodone, un opiacé. Selon ce site américain, l'avion privé du musicien avait effectué un atterrissage d'urgence le 15 avril à Moline, dans l'Illinois, quelques heures après un concert. D'abord traité sur le tarmac de l'aéroport, Prince aurait été brièvement hospitalisé avant de partir en dépit des recommandations médicales.
Ni suicide ni traumatisme. Les autorités ont prévu de fouiller Paisley Park, la résidence du chanteur, un gigantesque complexe où il avait notamment son studio d'enregistrement, était devenu son centre de création, comprenant salle de concerts et chambre forte pour ses enregistrements originaux. "Nous n'avons aucune raison de croire à l'heure actuelle qu'il s'agit d'un suicide, le reste entre dans le cadre de l'enquête", avait souligné Jim Olson, shérif du comté de Carver lors d'une conférence de presse vendredi, ajoutant qu'il n'y avait également "aucun signe de traumatisme".