Il avait fait l'objet d'une véritable chasse à l'homme : Walter Palmer, le dentiste américain qui a tué le lion Cecil, cet emblématique félin du parc national de Hwange au Zimbabwe, a annoncé dimanche qu'il retournerait travailler dans son cabinet du Minnesota.
Il maintient sa ligne de défense. Mettant fin à des semaines de silence après la virulente polémique internationale qui a suivi la mort du lion Cecil en juillet, le riche chasseur de trophées de 55 ans a également maintenu, dans une interview au quotidien de Minneapolis Star Tribune, que la chasse où il a tué le lion Cecil n'avait rien d'illégal et qu'il ignorait qu'il tuait un lion spécial.
Sa famille et ses employés. Walter Palmer a révélé que cette histoire avait été difficile pour sa femme et sa fille, qui ont été menacées sur les réseaux sociaux. Il s'est également dit inquiet pour l'impact sur ses employés. "Il faut que je retrouve mon équipe et mes patients. Ils veulent que je revienne. C'est pour ça que je reviens", a-t-il affirmé.
Un procès au Zimbabwe ? Le dentiste a aussi refusé de dire s'il accepterait de retourner ou non au Zimbabwe si la justice le lui demandait. Un avocat présent lors de l'interview a ajouté qu'il n'y avait eu "aucune allégation officielle disant qu'il avait fait quelque chose de mal".
Toutefois, le Zimbabwe avait réclamé début août l'extradition du dentiste, par la voix de sa ministre de l'Environnement, Oppah Muchinguri, "pour qu'il puisse être jugé pour les infractions qu'il a commises".