Les services de sécurité soudanais ont annoncé dimanche que le Français enlevé le 23 mars au Tchad avait été libéré. Il serait en route vers Khartoum. Une information confirmée dans la foulée par l'Elysée. Le Soudan s'employait depuis des semaines, de concert avec le Tchad et la France, à obtenir la libération de Thierry Frezier, cet ancien militaire reconverti dans le civil, âgé d'une soixantaine d'années.
"Le traitement a été très bon". Dans une brève déclaration à la presse à l'aéroport international de Khartoum où il a été transféré dimanche, l'ex-otage a dit avoir été "bien traité" par ses ravisseurs. "Le traitement a été très bon, je n'ai rien à dire de ce côté-là. Donc j'ai pas à me plaindre, dans mon malheur j'ai eu un peu de bonheur", a-t-il déclaré. "Je tiens tout particulièrement à remercier le gouvernement soudanais, les autorités civiles et militaires qui ont pu permettre ma libération", a ajouté l'ex-otage.
Dans un communiqué du palais présidentiel, le président François Hollande a exprimé sa "grande satisfaction" et a félicité "l'ensemble des acteurs qui se sont impliqués pour donner une heureuse issue à cet enlèvement".
Je me réjouis de la libération de notre compatriote enlevé au Tchad le 23 mars. Merci à tous ceux qui ont permis cet heureux dénouement.
— Jean-Marc Ayrault (@jeanmarcayrault) 7 mai 2017
Enlevé dans une région reculée du Tchad. Ce Français, employé d'une société minière et dont l'identité n'a pas été divulguée, avait été enlevé dans une région reculée du Tchad, au sud d'Abéché, à 150 km de la frontière soudanaise. Selon les services de sécurité tchadiens, il avait été emmené dans la région soudanaise du Darfour peu après son kidnapping.