Aux États-Unis aussi l’émancipation de Harry et Meghan passionne la presse. Le duc et la duchesse de Sussex ont annoncé mercredi leur volonté de prendre leur distance avec la couronne britannique, une nouvelle qui a provoqué un tsunami dans la pressa anglaise, et fait des vagues jusque de l’autre côté de l’Atlantique.
La réunion organisée lundi par la reine Elisabeth, en présence de son fils Charles et de ses deux petits-fils William et Harry, fait désormais les choux gras des tabloïds américains, comme le Daily News qui titre sur le "Sommet du Megxit". Un "powwow" avec toute la famille royale, explique le journal, reprenant le terme indien utilisé en argot pour parler d’une "réunion importante". Seule Meghan Markle sera absente, mais elle y participera par téléphone depuis le Canada, explique le New York Post.
Le quotidien consacre beaucoup de place pour décrire la villa de luxe de Vancouver où la duchesse de Sussex a trouvé refuge avec son fils Archie. Une maison de 1.000 m2 à 14 millions de dollars, nommée "Mille Fleurs", et même dotée d’un four à pizza. Cette propriété a été mise à la disposition du couple royal par le milliardaire canadien Frank Giustra révèle le New York Post, un homme d’affaires controversé et proche des Clinton.
L'avis du président Trump
Dans ce pays, qui s’est créé sur l’idée de ne jamais avoir de roi, il est toujours fascinant de voir à quel point les Américains se passionnent pour la famille royale britannique. "Même le président Donald Trump a donné son opinion", rappelle USA Today. Le locataire de la Maison Blanche a trouvé cela "triste pour la reine qu’il respecte tellement".