Le Mexique a dessiné les lignes rouges à ne pas franchir lors des discussions avec l'administration Trump qui débutent ce mercredi à Washington, avertissant qu'en cas de désaccord il pourrait quitter la table des négociations et rompre l'accord de libre-échange Aléna.
Le Mexique veut moderniser mais pas brader l'Aléna. Le gouvernement mexicain s'est dit prêt à "moderniser" cet accord en vigueur depuis 1994 et qui représente annuellement un commerce bilatéral de 531 milliards de dollars.
Mais Ildefonso Guajardo, le ministre de l'Économie mexicain, a prévenu mardi que le Mexique était également disposé à rompre le traité. "Si nous nous dirigeons vers un traité qui serait moins que ce que nous avons aujourd'hui, cela n'a aucun sens de rester", a-t-il prévenu.
"Des lignes rouges très claires". Les discussions qui s'ouvrent ce mercredi porteront également sur ce mur dont Donald Trump souhaite la construction. "Il y a des lignes rouges très claires qui doivent être dessinées dès le début", a averti mardi le ministre mexicain de l'Economie Ildefonso Guajardo, avant une rencontre avec les responsables américains, mercredi et jeudi, au côté du ministre mexicain des Affaires Etrangères, Luis Videgaray.
A la question de savoir si la délégation mexicaine quitterait les discussions si le sujet du mur et des envois de fonds des migrants mexicains étaient mis sur la table, M. Guadajardo a répondu sur la chaîne Televisa: "Absolument."