Le gouverneur de la Banque de France (BdF), François Villeroy de Galhau, a relativisé lundi l'impact du rejet de la réforme constitutionnelle en Italie, estimant que cela "ne pouvait être comparé" à la décision choc des Britanniques de quitter l'Union européenne.
2016, l'année des incertitudes. "En 2016, le monde en général, et l'Europe en particulier, a connu une période de fortes incertitudes : des incertitudes liées à notre sécurité, avec la menace des attaques terroristes ; des incertitudes politiques avec le Brexit et, plus récemment, la victoire de Donald Trump aux États-Unis (...)", a-t-il rappelé lors d'un discours à Tokyo.
"Le référendum en Italie peut être considéré comme une autre source d'incertitude. Cependant il ne peut être comparé au référendum britannique : les Italiens ont été appelés aux urnes pour se prononcer sur un sujet constitutionnel interne, et non sur l'appartenance de longue date de l'Italie à l'UE", a poursuivi François Villeroy de Galhau, tout en se disant "attentif aux répercussions" du vote qui a fait tomber le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.
Un forum pour préparer l'après Brexit pour la France. Le gouverneur de la Banque de France s'exprimait à l'occasion du 20e Forum financier international organisé à Tokyo par Paris Europlace, organisation de promotion de la place parisienne. Il a profité de cet événement pour vanter les atouts de la France auprès des investisseurs japonais, alors que le gouvernement a annoncé cet été une série de mesures pour renforcer l'attractivité de Paris après le Brexit.