La vice-présidente et ministre des Affaires étrangères panaméenne, Isabel De Saint Malo, a annoncé que son pays, au centre du scandale des "Panama Papers", allait approfondir le dialogue avec l'OCDE sur l'échange d'informations fiscales, jeudi, dans un entretien exclusif à l'AFP.
"Dernier grand bastion" du off-shore. Depuis les premières révélations des médias membres du consortium d'investigation ICIJ, le Panama est cloué au pilori à cause de sa législation accommodante pour les montages fiscaux offshore et son attitude à contre-courant de la tendance mondiale vers la transparence fiscale. Mercredi, le secrétaire général de l'OCDE a considéré que le Panama était le "dernier grand bastion" du off-shore. Le vice-ministre panaméen des Affaires étrangères, Luis Miguel Hincapié, avait alors répondu que "la stratégie d'ignorer les autres juridictions et de se concentrer uniquement sur le Panama est injuste et discriminatoire".