"Le plus dur, ce n'est pas forcement de voir les baraquements, mais les barbelés, les miradors". Des jeunes Mayennais, en Pologne à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), se sont rendus cette semaine au camp d'Auschwitz. Ici, 90% des déportés étaient exterminés dès leur arrivée, sans même passer par le camp de concentration. "Et dire qu'il y a des hommes, comme nous, qui ont pu faire un massacre comme ça. On peut avoir un sentiment de rage", reconnait l'un des jeunes Français.
"Un devoir de mémoire". Vendredi, le pape François franchira, à pied, le portail d'entrée du camp, comme l'ont fait Jean-Paul II et Benoit XVI avant lui. "C'est un beau symbole. Cela permet un devoir de mémoire. Que le pape vienne, c'est un beau signe de compréhension", souligne l'un des pèlerins.
Rencontre avec des survivants. Le pape rencontrera des survivants du camp de la mort et aussi quelques-uns de ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs. Il ira également se recueillir dans la cellule de Maximilien Kolbe, emprisonné à Auschwitz et qui s'était porté volontaire pour mourir à la place d'un autre détenu, un père de famille.