Le pape François a déclaré samedi qu'il espérait s'appuyer sur des terrains d'entente avec le président américain Donald Trump, qu'il recevra le 24 mai au Vatican, assurant qu'il ne portait "jamais de jugement sur une personne sans l'écouter".
Interrogé dans l'avion qui le ramenait du Portugal, le pape n'a pas voulu aborder les sujets qui fâchent avec Donald Trump, alors que les deux hommes ont des positions très différentes sur des sujets allant des migrations au changement climatique.
"Je dirai ce que je pense, il dira ce qu'il pense." "Je ne porte jamais de jugement sur une personne sans l'écouter. Je crois qu'il n'est pas possible de faire cela. Je dirai ce que je pense, il dira ce qu'il pense", a-t-il dit.
Il y a "toujours des portes qui ne sont pas fermées", a-t-il insisté, en expliquant que sa méthode était de "chercher les portes qui au moins sont un peu ouvertes, entrer et parler des choses communes, et aller de l'avant, pas à pas".
Le pape avait critiqué Trump en 2016. Donald Trump doit se rendre au Vatican dans le cadre de son premier voyage à l'étranger comme président, qui doit le mener d'abord en Arabie Saoudite et en Israël, puis à Bruxelles et à nouveau en Italie pour le sommet du G7 à Taormina (Sicile).
Interrogé sur Donald Trump en février 2016, quand ce dernier était candidat à la primaire républicaine, le pape avait assuré : "Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n'est pas chrétienne". Cette déclaration avait alors provoqué une réaction courroucée du magnat de l'immobilier, qui avait jugé "honteux" qu'un responsable religieux "mette en doute la foi d'une personne".