Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg, dont le réseau social s'est retrouvé au coeur d'une polémique autour de l'élection présidentielle américaine, a appelé samedi le monde à rester "connecté" dans une allusion à la victoire de Donald Trump.
"Nous ne devons laisser personne derrière". "Comme nous l'avons appris cette année, et élection après élection : bien que la globalisation permette d'augmenter la taille du gâteau, elle créée aussi des inégalités. Elle aide certaines personnes mais en blesse d'autres. Nous ne devons laisser personne derrière", a déclaré le patron de Facebook, accusé d'avoir aidé la victoire surprise de Donald Trump en laissant circuler de fausses informations sur son réseau. "Nous sommes face à un choix fondamental pour combattre l'inégalité. Nous pouvons déconnecter, risquer moins de prospérité et espérer que les emplois perdus reviendront", a-t-il ajouté lors d'un discours au sommet de l'Apec, qui réunit ce week-end à Lima les 21 dirigeants de la zone Asie-Pacifique.
"Ou nous pouvons nous connecter davantage, essayer de réaliser de meilleures choses. Développer la prospérité et tout faire pour la partager entre tous", a poursuivi Mark Zuckerberg. "Il n'y a aucun doute que la seconde voie est la meilleure. Mais il faut reconnaître que c'est aussi la plus difficile. Déconnecter est relativement facile", a-t-il conclu. Le réseau aux 1,79 milliard d'utilisateurs connait actuellement une série noire.
Après avoir échaudé les marchés en prévenant que sa croissance allait bientôt ralentir, Facebook s'est retrouvé au coeur d'une polémique suite à l'élection présidentielle américaine, accusé d'avoir aidé la victoire surprise de Donald Trump en laissant circuler de fausses informations sur son réseau.