Après La Malbaie au Québec, le prochain sommet du G7 aura lieu à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantique, "à la fin de l'été 2019", a annoncé samedi Emmanuel Macron à l'issue du G7 du Canada. Ce sera au tour de la France de présider le G7, à partir du 1er janvier, avec la tâche d'organiser des réunions mensuelles des diplomates des pays membres (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon) puis le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement lui-même.
"Je souhaitais mettre en avant une ville de province". C'est à Deauville en 2011 que la France avait accueilli la dernière fois ce club des grandes puissances économiques qui était alors un G8, avec la Russie. "Je souhaitais mettre à l'honneur une ville de province. Et c'est une ville qui m'est chère dans une région qui me l'est tout autant", a précisé le chef de l'Etat, qui s'est rendu plusieurs fois en vacances dans la station balnéaire. "Cette région nous permettra d'accueillir de la meilleure manière le G7 à venir", a-t-il conclu.
Une logistique très importante. L'accueil d'un G7 suppose une logistique très importante : il faut assurer une sécurité absolue du site et des chefs d'Etat et de leur délégation ou encore accueillir des centaines de journalistes venus du monde entier. "Nous pouvons renouveler, améliorer, transformer cet exercice, nous allons y réfléchir", a commenté le président français, interrogé par la presse sur ce que pourrait être le prochain G7 français, après un sommet canadien particulièrement tendu.
Possible invitation de Poutine. Plutôt que le mois de juin traditionnellement choisi, Emmanuel Macron a évoqué la fin de l'été prochain, sans autre précision. Le mois de juin 2019 sera lui occupé par les élections européennes. Il a aussi laissé entendre qu'il aimerait y inviter Vladimir Poutine, voire réintégrer la Russie dans ce cénacle, mais "si et seulement si" Moscou respecte les accords de Minsk pour la paix en Ukraine. La Russie avait été évincée en 2014 après l'annexion de la Crimée. Au G7 de La Malbaie, l'Union européenne a clairement écarté la proposition du président américain Donald Trump de réintégrer Moscou à ce club, en raison de la Crimée.