Mis au ban par ses voisins du Golfe, le Qatar continue de négocier de son côté avec les États-Unis.
Le Qatar et les États-Unis ont annoncé mardi un accord bilatéral pour lutter contre le financement du "terrorisme", au moment où Doha est mis à l'index par ses voisins pour son soutien présumé aux groupes extrémistes. L'annonce a été faite par le ministre des Affaires étrangères du Qatar et le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson qui effectue une visite à Doha dans le cadre d'une médiation dans la crise qui oppose le Qatar à l'Arabie saoudite et ses alliés.
Invitation aux pays voisins. "Aujourd'hui, le Qatar est le premier pays à signer avec les États-Unis un programme pour la lutte contre le financement du terrorisme", a déclaré le chef de la diplomatie qatarie, cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani. "Nous invitons les pays qui nous imposent un blocus à s'y joindre" a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse avec Rex Tillerson, qui devrait se rendre mercredi à Jeddah, en Arabie saoudite, dans le cadre de sa tournée dans la région.