Les forces du régime syrien ont quitté précipitamment la ville antique de Palmyre, offrant la possibilité au groupe Etat islamique de se saisir des équipements de guerre laissés sur place, a affirmé mardi le Pentagone. Les djihadistes ont repris Palmyre dimanche à la faveur d'un assaut sur les positions gouvernementales, neuf mois après en avoir été chassés par l'armée du président Bachar al-Assad, appuyée par les bombardements aériens de l'allié russe.
Des véhicules blindés possiblement abandonnés aux djihadistes. Les troupes du régime syrien ont quitté la cité antique "très rapidement", a déploré un porte-parole du Pentagone, Jeff Davis. D'aucuns pourraient "certainement faire valoir l'argument selon lequel le régime, soutenu par la Russie, était si focalisé sur Alep qu'il a oublié de regarder dans le rétroviseur", a poursuivi le capitaine de vaisseau.
L'opération était "probablement l'une des contre-attaques les plus significatives que nous ayons vu de la part de l'EI", a-t-il reconnu. "En conséquence, l'EI a pris tout le matériel laissé sur place par le régime. Cela pourrait comprendre des véhicules blindés, de l'artillerie".