Un an après son ouverture, le constat n'est pas très brillant : la Banque nationale du sperme britannique ne dispose que de neuf donneurs, selon sa directrice, Laura Witjens. Elle en a profité pour lancer mardi un appel aux hommes de bonne volonté.
Une nouvelle campagne de communication. Pour tenter de combler le manque, l'organisme lancera courant septembre une nouvelle campagne de communication, l'objectif étant d'arriver à un nombre satisfaisant de donneurs d'ici trois à cinq ans, a-t-elle indiqué dans le quotidien The Guardian.
L'exemple danois. Et pour convaincre les hommes de donner leur sperme, la banque s'inspirera de la recette danoise, qui, en flattant l'ego masculin, reçoit pléthore de volontaires, explique Laura Witjens. "Leurs exportations, disent-ils, ce sont la bière, les Lego... et le sperme. C'est un motif de fierté", ajoute-t-elle. "Si nous affichions: 'Messieurs, prouvez votre valeur, montrez à quel point vous êtes bons', j'aurais des centaines de donneurs", dit-elle.
Une rétribution de 48 euros. Organisme indépendant bénéficiant de fonds publics, la Banque nationale du sperme a ouvert ses portes l'an dernier à Birmingham (centre de l'Angleterre) pour répondre à une pénurie de dons. Les donneurs reçoivent une rétribution de 35 livres (48 euros), une somme modeste, mais qui n'a pas vocation à être augmentée.