Le Sri Lanka meurtri par d'infernales moussons

Un bilan humain catastrophique

Le bilan des pluies de mousson au Sri Lanka, les plus meurtrières depuis plus de dix ans, s'est alourdi lundi à au moins 169 morts, ont annoncé les services de secours.

LAKRUWAN WANNIARACHCHI / AFP

Des zones coupées du monde

Le village de Neluwa, prisé des étrangers, est coupé du reste du monde. L'eau est montée jusqu'à une hauteur de trois étages et les gens survivent en se réfugiant sur les hauteurs.

ISHARA S. KODIKARA / AFP

Des régions évacuées

Les autorités ont appelé les habitants de 7 des 25 districts du pays à évacuer les zones où le terrain est instable.

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Une centaine de disparus

102 personnes sont toujours portées disparues et 88 autres restent hospitalisées, selon le Disaster Management Centre (DMC).

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De terribles glissements de terrain

Ces précipitations torrentielles ont causé des glissements de terrain meurtriers.

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Des habitants paralysés

"J'habite dans cette zone depuis 27 ans, des inondations nous en avons traversées, mais je n'avais jamais vu autant d'eau", a témoigné un habitant auprès de l'AFP.

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L'aide internationale demandée

Face à la gravité de la situation, le Sri Lanka a également lancé un appel à l'aide internationale. L'Inde a notamment dépêché plusieurs navires militaires comptant entre autres une équipe médicale.

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De l'eau et des médicaments

Les Nations unies ont annoncé qu'elles enverraient des conteneurs d'eau et des tablettes de purification de l'eau. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit fournir des médicaments dans les zones sinistrées.

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Le bilan des pluies de mousson au Sri Lanka, les plus meurtrières depuis plus de dix ans, s'est alourdi lundi à au moins 180 morts, ont annoncé les services de secours.

Inondations et glissements de terrain ont fait 180 morts au Sri Lanka, selon un nouveau bilan publié lundi par les autorités alors qu'un cyclone qui a pris naissance dans le golfe du Bengale se dirige vers le Bangladesh. Un demi-million de personnes dans le sud et dans l'ouest du pays ont été forcées à quitter leur domicile. 

"J'ai cru que ma fin était arrivée".110 personnes sont toujours portées disparues et 109 autres restent hospitalisées, a par ailleurs indiqué le Disaster Management Centre (DMC). Près de 5.500 maisons ont été abîmées ou complètement détruites. "J'ai cru que ma fin était arrivée", a raconté J. H. Siripala, un charpentier qui s'est retrouvé dimanche immergé dans l'eau lorsqu'une main bienveillante lui a lancé une corde salvatrice. "J'habite dans cette zone depuis 27 ans, des inondations nous en avons traversées, mais je n'avais jamais vu autant d'eau", a-t-il témoigné à bord d'un bateau de secouristes.

L'aide internationale s'organise. De nouvelles pluies de mousson prévues lundi et mardi par le département météorologique pourraient venir compliquer les efforts des secours. L'armée a mobilisé des hélicoptères, des bateaux et des véhicules amphibie pour porter assistance aux sinistrés et distribuer de la nourriture et des produits de première nécessité. Le Sri Lanka a également lancé un appel à l'aide internationale. L'Inde a notamment dépêché plusieurs navires militaires comptant entre autres une équipe médicale. Les Nations-unies ont annoncé qu'elles enverraient des conteneurs d'eau et des tablettes de purification de l'eau. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit fournir des médicaments dans les zones sinistrées.

Il s'agit des pires inondations au Sri Lanka depuis mai 2003, quand 250 personnes avaient été tuées et 10.000 maisons détruites par des pluies de mousson particulièrement fortes. L'année dernière, la mousson avait coûté la vie à plus de cent personnes.