Luigi Di Maio, le dirigeant du Mouvement 5 Étoiles, a démenti mercredi soir être prêt à nouer une alliance post-électorale en Italie avec la droite et le centre-gauche mais a indiqué qu'il demanderait aux autres partis de soutenir le cas échéant son gouvernement, après les élections législatives prévues le 4 mars en Italie.
Un peu plus tôt dans la soirée, une source ayant participé à une rencontre à Londres entre le chef du mouvement populiste et des investisseurs avait rapporté que Di Maio s'était dit prêt à gouverner en coalition avec Forza Italia (droite) et le Parti démocrate (centre-gauche) si les prochaines élections législatives ne lui donnaient pas de majorité claire. "Di Maio a dit à plusieurs reprises que s'il n'avait pas assez d'élus pour gouverner seul, il croyait à la possibilité d'un gouvernement soutenu par la totalité des principaux partis, dont le M5S", avait rapporté cette source anonyme.
Obtenir le soutien des autres partis. Dans une mise au point postée sur sa page Facebook, Di Maio précise qu'il a dit à ces investisseurs qu'après les élections, si le M5S n'a pas la majorité en sièges, "(il) lancer(a) un appel public à tous les partis politiques en les invitant à converger sur les thèmes et sur notre équipe gouvernementale, sans aucune sorte d'alliance". Dans les intentions de vote, le Mouvement 5 Étoiles est le premier parti d'Italie avec 27 à 29%, mais la coalition que Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, a mise en place avec la Ligue (nationaliste) et les Frères d'Italie (droite), est donnée en première position.