Une équipe internationale va présenter mercredi les premiers résultats de son enquête pénale sur l'affaire du vol MH17 de la Malaysia Airlines, abattu le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine et dont les 298 occupants ont été tués.
Déterminer le missile. Ces éléments devraient permettre de faire la lumière sur le type exact de missile sol-air BUK ayant touché le Boeing 777 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur et sur le lieu précis d'où ce projectile de fabrication russe a été tiré dans l'est de l'Ukraine, où les forces gouvernementales font face aux séparatistes pro-russes depuis avril 2014. Les enquêteurs rencontreront d'abord les parents des victimes, passagers et membres de l'équipage parmi lesquels 193 étaient néerlandais, pour les informer de l'état d'avancement de leurs investigations, avant de donner une conférence de presse, prévue pour 13h, à Nieuwegein, près d'Utrecht, dans le centre des Pays-Bas.
Aucun suspect désigné. Le parquet néerlandais a toutefois d'ores et déjà fait savoir qu'aucun suspect ne serait désigné à cette occasion. "Outre savoir exactement quelle arme a été utilisée et d'où le tir a eu lieu (...) nous voulons voir les auteurs (de cette attaque) capturés et jugés", et ce "dans les plus brefs délais", a de son côté déclaré Evert van Zijtveld, qui a perdu quatre parents dans la catastrophe et préside une association de soutien aux proches des victimes.
La Russie responsable ? Une autre enquête, coordonnée par le Bureau néerlandais d'enquête pour la sécurité (OVV), avait conclu en octobre que le Boeing 777 avait été détruit par un missile BUK tiré d'une zone tenue par les séparatistes pro-russes, sans identifier les auteurs du tir. Moscou et les rebelles de l'est de l'Ukraine démentent toutefois cette version et montrent du doigt les forces ukrainiennes.