Un an après l'avoir annoncé, les Etats-Unis et Israël se sont officiellement retirés de l'organisation pour l'éducation, la science et la culture des Nations-Unies, basée à Paris.
Ils l'avaient annoncé l'an dernier, c'est désormais acté. Les États-Unis et Israël ne font officiellement plus partie de l'Unesco, l'organisation pour l'éducation, la science et la culture des Nations-Unies, depuis le 31 décembre, à minuit.
Les prises de positions "anti-israéliennes" de l'Unesco. Accusant l'institution d'être "anti-israélienne", les États-Unis avaient annoncé dès le 12 octobre 2017 leur intention de se retirer de l'Unesco. Dans la foulée, l'État hébreu avait décidé de quitter l'organisation, qualifiée par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou de "théâtre de l'absurde où l'on déforme l'histoire au lieu de la préserver."
Les États-Unis conserveront toutefois un statut d'observateur, avait précisé le Département d'État américain il y a un an.
Une crispation continue depuis des années. Cela fait plusieurs années que les relations entre les États-Unis, Israël et l'Unesco sont tendues. Au point que depuis sept ans et l'entrée de la Palestine comme État membre, les deux pays ne lui apportent plus de financement. Depuis 2011, le montant des arriérés s'élève à 620 millions de dollars pour les États-unis, 10 millions pour Israël. Les deux États devront s'acquitter de leurs dettes.
En juillet 2017, l'Unesco avait plus que froissé Israël en inscrivant sur la liste du patrimoine mondial en danger la Vieille ville d'Hébron. L'organisation onusienne y indiquait qu'Hébron, située en Cisjordanie occupée, était une ville islamique. Actuellement, une poignée d'Israéliens y vivent, au milieu de 200.000 Palestiniens. Ce dernier épisode avait fini de convaincre les deux alliés de quitter l'organisation.