Les violents incendies qui ont ravagé plus de 100.000 hectares en Grèce depuis la fin juillet sont maîtrisés, a assuré vendredi un porte-parole des pompiers. "Depuis hier (jeudi), il n'y a plus de front actif majeur, juste des poches éparses", a déclaré un porte-parole des pompiers, à la faveur des précipitations tombées sur plusieurs régions et à la chute des températures.
Les équipes de pompiers déployés par centaines, avec des renforts étrangers, restaient toutefois en alerte face aux risques de résurgence sur l'île d'Eubée, frappée la plus durement par ces feux, et dans la région d'Arcadie, sur la péninsule du Péloponnèse, selon la même source.
L'île d'Eubée ravagée
Des vents importants sont attendus durant le week-end, susceptibles de propager rapidement d'éventuels départs de feu. Des centaines d'habitations et de petites entreprises ont été emportées dans les flammes qui ont ravagé l'île d'Eubée, à 200 km au nord-est d'Athènes, mais aussi une partie du Péloponnèse et la grande périphérie d'Athènes depuis le 27 juillet.
Ces incendies provoqués par des températures caniculaires début août ont également provoqué des dégâts environnementaux considérables. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a évoqué une catastrophe environnementale sans précédent qu'il a directement reliée au changement climatique.