Les rebelles syriens ne veulent pas de discussions sous le patronage de Moscou. Une quarantaine d'organisations ont rejeté lundi l'idée de participer à une conférence sur la Syrie que la Russie veut organiser à Sotchi, affirmant que le gouvernement russe entend court-circuiter le processus de paix mené à Genève par l'ONU. La conférence prévue à Sotchi pour engager un dialogue politique doit avoir lieu les 29 et 30 janvier.
La Russie soutenue par la Turquie et l'Iran. Dans un communiqué, ces groupes rebelles, dont certaines factions armées qui avaient participé aux premiers tours de table en Suisse, expliquent que Moscou n'exerce aucune pression sur le régime de Bachar al-Assad pour trouver une solution politique. Ils accusent en outre la Russie d'avoir commis des crimes de guerre en Syrie.
La Russie, qui s'est imposée comme un partenaire incontournable dans le conflit syrien depuis son intervention militaire voilà deux ans, dispose du soutien de la Turquie et de l'Iran. Moscou affirme mener un combat contre les djihadistes mais rebelles et résidents syriens rappellent que les frappes aériennes russes ont provoqué la mort de centaines de civils.