Après avoir éliminé ses rivaux, Donald Trump s'est trouvé naturellement une nouvelle cible : la candidate démocrate Hillary Clinton. Et comme il n'avait pas manqué d'affubler ses adversaires républicains de charmants sobriquets comme "Little Marco" (Petit Marco pour Marc Rubio) ou "Lyin' Ted" ( Ted menteur pour Ted Cruz), il a reproduit le même schéma avec Hillary Clinton en l'affublant d'un charmant "Crooked Hillary" (Hillary courbée littéralement qui peut se traduire par Hillary la corrompue).
Œil pour œil. La candidate démocrate a décidé de répliquer sur le même terrain et a donc à son tour cherché un petit surnom pour Donald Trump. Le choix s'est finalement porté sur "Dangerous Donald" (Donald Dangereux). Explicite mais pas d'une originalité folle. Pourtant, d'après le Vanity Fair américain, le choix était vaste si l'on en croit une note de campagne confidentielle comportant la liste de tous les surnoms potentiels que le magazine a pu se procurer.
Voici le document que s'est procuré Vanity Fair.
"Le chevalier orange". Opter pour "Dangerous Donald" était donc un choix maîtrisé et réfléchi. Sinon, il y a avait "The orange knight" (le chevalier orange) portant une très belle référence à la chevelure du milliardaire (ou à son teint ?), "Droopy" ou encore "The Taco Bowl Kid" (le gamin au taco), sans doute cette fois une allusion au fait que Donald Trump ait dit qu'il adorait les tacos pour se réconcilier avec la communauté hispanique.