L'héritier du Shah d'Iran s'émeut du décret anti-immigration de Trump

Reza Pahlavi, l'héritier du Shah d'Iran, avait déjà écrit à Donald Trump après son élection pour le féliciter.
Reza Pahlavi, l'héritier du Shah d'Iran, avait déjà écrit à Donald Trump après son élection pour le féliciter.
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Sonia Dridi avec C.O. , modifié à
Reza Pahlavi, l'héritier du Shah d'Iran, immigré aux États-Unis, a écrit une lettre à Donald Trump pour évoquer le décret qui interdit aux ressortissants de sept pays d'entrer sur le territoire américain.
TÉMOIGNAGE

Plus d’un million d’Iraniens vivent sur les terres de l'oncle Sam. Parmi eux, Reza Pahlavi, l'héritier du Shah d'Iran renversé par la révolution islamique en 1979, qui vit dans la banlieue chic de Washington. L'homme, à la tête d'un groupe d'opposition au régime iranien, s'est ému du décret anti-immigration signé par Donald Trump, fin janvier. Ce texte interdit aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran, d'entrer aux États-Unis pendant trois mois.

Une lettre à Donald Trump. "Il faut d'abord faire la distinction entre les Iraniens et le régime", a affirmé Reza Pahlavi à Europe 1, qui a également envoyé une lettre le 1er février à Donald Trump. "Qu’un pays décide qu’il faut filtrer toute personne qui essaie d’arriver ici pour des raisons de sécurité nationale, on peut le comprendre, mais je pense que cela a été fait de manière trop hâtive. La solution ce n’est pas que les pays de l’Occident deviennent des États policiers".

"Il ne faut pas tomber dans le piège". Vendredi, un juge fédéral a bloqué temporairement l'application de ce décret. En attendant, l’administration Trump a durci le ton avec le régime de Téhéran en lui adressant une mise en garde. Elle a également imposé de nouvelles sanctions au pays après un tir de missile iranien. "Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège car c’est exactement ce que le régime cherche", alerte Reza Pahlavi. "Il cherche la crise pour échapper à la critique domestique."