L'héritier Samsung à la barre pour témoigner à son procès pour corruption

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avec AFP
Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, est accusé d'avoir soudoyé la confidente de l'ombre de l'ex-présidente sud-coréenne. 

L'héritier du premier fabricant mondial de smartphones, le géant sud-coréen Samsung, a été appelé à la barre mercredi pour être entendu sur des accusations de corruption dans le gigantesque scandale qui a causé la perte de l'ex-présidente Park Geung-Hey.

C'est la première fois que Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, Lee Kun-Hee, doit être questionné par le parquet depuis le début de son procès en mars. Lee Jae-Yong, 49 ans, qui est en détention provisoire, s'est incliné légèrement devant les trois juges, sous le regard de ses co-prévenus, d'une armée d'avocats et d'une salle d'audience bondée. 

Une affaire qui est remontée jusqu'à la présidente. L'héritier du plus grand "chaebol" du pays, comme sont appelés les conglomérats sud-coréens, et quatre autre cadres dirigeants de Samsung sont accusés d'avoir soudoyé la confidente de l'ombre de l'ex-présidente. Selon l'accusation, il s'agissait d'obtenir les faveurs de Park Geung-Hey et l'aval des autorités à la fusion controversée de deux des unités de Samsung, Cheil Industries et C&T, en 2015. Cette fusion était considérée comme une étape clé pour la transition en douceur au sommet du groupe Samsung, qui pèse un cinquième du PIB sud-coréen. Park Geung-Hey a été formellement destituée de ses fonctions en mars. Au cœur du scandale, Choi Soon-Sil, son amie de 40 ans, accusée de s'être servie de son influence pour soutirer près de 70 millions de dollars à diverses entreprises et de s'être mêlée des affaires de l'Etat.

Choi Soon-Sil est elle-même en procès, ainsi que l'ancienne présidente. Celle-ci est poursuivie pour 18 chefs, y compris coercition, abus de pouvoir et corruption. Elle est aussi accusée d'avoir permis à Mme Choi, qui n'avait aucune fonction officielle ni habilitation de sécurité, d'avoir eu son mot à dire dans les affaires du gouvernement.