Le G7, réuni en Italie, soutient un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah". Les ministres du groupe estiment dans un communiqué final qu'il "est temps de parvenir à une solution diplomatique" au Liban. Une déclaration alors que le cabinet de sécurité israélien se réunit ce mardi pour discuter justement d'un cessez-le-feu au Liban.
Les chefs de la diplomatie du G7 ont exprimé mardi leur soutien à "un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah", estimant qu'"il est temps de parvenir à une solution diplomatique" au Liban. "Nous soutenons les négociations en cours en vue d'un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah", ont déclaré les ministres du groupe dans un communiqué final publié à l'issue de leur réunion près de Rome.
"Nous saluons les efforts diplomatiques déployés en ce sens"
"Il est temps de parvenir à une solution diplomatique et nous saluons les efforts diplomatiques déployés en ce sens", ajoutent-ils. Cette prise de position est intervenue alors que le cabinet de sécurité israélien se réunit mardi après-midi pour discuter d'un cessez-le-feu au Liban , où Israël est en guerre contre le Hezbollah. Les États-Unis ont évoqué un accord proche, tout en appelant à la prudence. À l'heure où les efforts diplomatiques s'intensifient, Israël multiplie les bombardements sur les fiefs du Hezbollah, notamment sur la banlieue sud de Beyrouth à nouveau visée mardi après un appel à évacuer. Lundi, au moins 31 personnes avaient été tuées à travers le Liban, selon les autorités.
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Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déjà prévenu mardi que son pays agirait "avec force" en cas de violation d'un accord. "Si vous n'agissez pas, nous le ferons, et avec force", a-t-il dit, cité par son ministère, lors d'un entretien avec la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert. La guerre qui fait rage depuis octobre 2023 dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas s'est propagée depuis septembre au Liban, après un an d'échanges de tirs de part et d'autre de la frontière entre l'armée israélienne et le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien. Des dizaines de milliers de civils ont été déplacés dans les régions frontalières du nord d'Israël et du sud du Liban.