Les Israéliens sont inquiets et à la fois résignés face aux menaces de l'Iran et de ses vassaux, le Hezbollah en tête, deux jours après la mort du chef du Hamas dans une frappe imputée à l'État hébreu. "Il n'y a plus qu'à attendre", racontent des passants, ce vendredi, à Tel-Aviv. Alors, ils craignent tout de même des représailles qui pourraient être plus importantes encore que l'attaque iranienne menée contre Israël à la mi-avril.
Certains Israéliens prennent leur précaution
La population israélienne s'attend à une riposte menée simultanément sur plusieurs fronts. Depuis mercredi, certains s'organisent. Ils font des provisions d'eau, de nourriture, s'équipent de batteries ou de générateurs. Ce vendredi, les ministres du gouvernement israélien ont également chacun reçu des téléphones cellulaires, qui peuvent donc fonctionner, même en cas de frappes, sur des infrastructures de communication.
L'Armée a renforcé les effectifs de sa défense aérienne, mais elle n'a, à ce stade, toujours pas mis à jour les consignes de sécurité à la population. En France, le Quai d'Orsay appelle de son côté les Français, de passage en Iran à quitter le pays au plus tôt en raison du risque aggravé d'escalade militaire dans la région.