Le sommet de l'OTAN s'ouvre ce mardi à Vilnius, en Lituanie, avec 31 chefs d’État et de gouvernements, dont Emmanuel Macron et Joe Biden, réunis. La question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord divise les alliés. Joe Biden déclarait ces derniers jours sur la chaîne d'information CNN que l'Ukraine "n'est pas prête à en faire partie". Pourtant, Volodymyr Zelensky rêve que son pays devienne membre de l'OTAN.
Une adhésion formelle et immédiate est improbable à ce stade
15 ans après la première promesse d'intégration de son pays dans l’Alliance, le dirigeant ukrainien attend désormais des garanties. Elles seraient pour Kiev l’assurance de ne jamais tomber entre les mains de Moscou. Mais l’adhésion formelle et immédiate est improbable à ce stade. "Si c’était le cas, nous serions en guerre contre la Russie", a balayé Joe Biden.
Reste que l’Alliance doit tout de même donner des gages à l'Ukraine pour faire bloc face à Vladimir Poutine. C’est pourquoi, un conseil "OTAN-Ukraine" a été mis à l’agenda mercredi et Volodymyr Zelensky est attendu physiquement à Vilnius.
Les États-Unis promettent la livraison de bombes à sous-munitions
Si l'OTAN apporte une aide uniquement non létale, plusieurs pays, individuellement, pourraient prendre des engagements de livraisons d’armes sur le long terme. Les États-Unis ont déjà ouvert le bal des annonces, en promettant la livraison des très controversées bombes à sous-munitions. Des armes interdites par la convention d’Oslo, signée entre autres par la France. De quoi faire débat au sein même de l'OTAN…