Le groupe islamiste Boko Haram "reste une menace", a déclaré samedi à Abuja le président français François Hollande. Les résultats sont impressionnants" dans la lutte contre Boko Haram qui "a été amoindri, obligé de reculer" mais "ce groupe terroriste reste néanmoins encore une menace", a souligné le président français lors d'un point de presse.
Il participe à Abuja avec son homologue nigérian Muhammadu Buhari et les chefs d'Etat des pays frontaliers du Nigeria (Bénin, Cameroun, Tchad et Niger), à un sommet international sur la sécurité. Ces discussions vont notamment porter sur les moyens de mettre fin à l'insurrection islamiste et aux exactions de Boko Haram, dont les liens tissés avec le groupe jihadiste de l'Etat islamique "alarment" les Nations unies.
Le déploiement effectif d'une force militaire, soutenue par l'Union Africaine et qui comprend 8.500 hommes originaires du Nigeria et des pays frontaliers, devrait aussi être au coeur des discussions du sommet. Le président nigérian encourage le déploiement de cette force, qui aurait déjà dû voir le jour en juillet dernier.