Melania, la femme de Donald Trump, a affirmé lundi soir à la convention républicaine que son mari était "prêt à diriger le pays", mais ce sont surtout quelques phrases, semblant empruntées à un discours de Michelle Obama qui ont provoqué une vive émotion.
"Incroyable leader". Le discours de cette ancienne mannequin de 46 ans était le clou de la première soirée de la convention républicaine, qui doit officiellement désigner Trump mardi comme son candidat à l'élection présidentielle américaine. Melania Trump a tressé les lauriers d'un "incroyable leader", qui selon elle est "prêt à diriger le pays" et entend être le président de tous les Américains.
Michelle, sors de ce corps. Elle a aussi expliqué en quelques phrases les valeurs ayant fondé sa vie à elle, le travail, le respect de la parole donné, le respect de l'autre, et expliqué qu'elle essayait de les transmettre à son fils. Michelle Obama s'était exprimée en des termes extrêmement semblables à la convention démocrate de 2008.
Tellement similaires que la campagne de Donald Trump a publié un communiqué dans la nuit, pour expliquer que l'équipe qui avait écrit le discours de Melania "avait pris des notes sur ce qui l'inspirait dans la vie, et dans certains cas, inclus des fragments qui reflétaient sa propre réflexion". Sans faire mention de Michelle Obama.
The similarities between Michelle Obama's 2008 DNC speech & Melania Trump's #RNCinCLE. First noticed by @JarrettHillpic.twitter.com/yGpN9aJi1z
— Javier Panzar (@jpanzar) 19 juillet 2016
"Il est aussi gentil". Le discours était largement destiné à humaniser le milliardaire controversé, aux propos parfois incendiaires. "Donald veut représenter tous les gens, pas seulement certains. Cela inclut les chrétiens et les juifs et les musulmans. Cela inclut les hispaniques, les Afro-Américains, et les Asiatiques, et les pauvres et la classe moyenne", a-t-elle ajouté. Elle a aussi vanté les qualités de père et de mari de Trump, plûtot connu pour insulter les Mexicains, les musulmans, et ses adversaires aux primaires. Elle l'a décrit comme un "patriote" aimant profondément son pays. "Il est dur quand il doit l'être, mais il est aussi gentil, et juste, et attentionné", a-t-elle ajouté, en reconnaissant que cette gentillesses n'était pas toujours remarquée. "Mais elle est là", a-t-elle assuré.