"Il faut parler avec de nombreux acteurs, et cela implique (Bachar al) Assad, mais il y en a d'autres". C'est ce qu'a déclaré la chancelière allemande à la fin d'un sommet extraordinaire des 28 à Bruxelles, consacré à la crise migratoire en Europe.
Les autres partenaires. Il faut parler "non seulement avec les Etats-Unis, la Russie, mais aussi avec les partenaires régionaux importants, l'Iran, des pays sunnites comme l'Arabie saoudite", a plaidé Angela Merkel.
La position de Hollande. Egalement interrogé sur le conflit syrien, le président français François Hollande a répété que "l'avenir de la Syrie ne peut pas passer par Bachar al-Assad". "Il ne peut y avoir de transition réussie qu'avec son départ", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse après le sommet européen.
"Dynamiser le processus politique" en Syrie. Mardi, lors d'une visite en Grande-Bretagne, François Hollande s'était entendu avec le Premier ministre David Cameron "sur la nécessité de dynamiser le processus politique" en Syrie, alors que le régime de Bachar al-Assad venait de recevoir de la Russie des avions de combat et de nouvelles armes pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI).