La Commission européenne et la présidence néerlandaise de l'UE se sont dites "inquiètes" mardi face à la situation confuse sur la route migratoire des Balkans, craignant une possible "crise humanitaire" dans certains pays et notamment en Grèce.
"Nous sommes inquiets au sujet des développements le long de la route des Balkans et de la crise humanitaire qui pourrait se produire dans certains pays, en particulier en Grèce", ont écrit le commissaire chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos et le ministre néerlandais en charge du dossier, Klaas Dijkhoff, dans un communiqué commun.
Tsipras exprime son "mécontentement". Le Premier ministre grec reproche quant à lui à l'Union Européenne son "incapacité" à empêcher les pays de la route des Balkans de renforcer leurs contrôles migratoires. Selon Alexis Tsipras, ce durcissement du contrôle des flux migratoires va à l'encontre "de ce qui a été décidé à l'unanimité lors du sommet européen" de la semaine dernière. Alexis Tsipras a aussi protesté contre la tenue mercredi en Autriche d'une réunion ministérielle, sans la Grèce, des pays de la route des Balkans.