"Les fameux hotspots doivent être installés à la périphérie", a affirmé l'ambassadeur de Hongrie, Georges Károlyi, sur Europe 1 mardi matin, alors que l'Italie et la Grèce sont a priori d'accord pour accueillir ces hotspots permettant de "faire le tri" entre les réfugiés fuyant leur pays en guerre et candidats à l'exil économique.
180.000 migrants depuis janvier. "La Hongrie est déjà un énorme hotspot en elle-même", a lancé le diplomate, "puisque depuis le début de l'année, nous avons accueilli 180.000 migrants". "Nous avons déjà des centres de tri", s'est agacé l'ambassadeur hongrois avant d'ajouter : "Les fameux hotspots doivent être installés, non pas au cœur de l'Europe, mais dans les pays de la périphérie".
Des hotspots en périphérie européenne. Des centres de tri, mis en place aux frontières extérieures de l'Europe : "de manière à aider les pays qui, jusqu'à présent, n'ont pas l'expérience de l'enregistrement des migrants, à le faire. Et de faire le tri entre ceux qui méritent le statut de réfugiés […] et ceux qui ne le méritent pas, car ils ne correspondent pas aux conditions requises. Ceux-là ne prendront même pas la route", a expliqué Georges Károlyi.
"Arrêter le flux" en "fixant" les populations. "Pour l'ambassadeur, "il faut fixer les populations et pour cela, il faut aider les pays de départ : la Turquie, la Grèce, le Liban, de manière à arrêter le flux". "Une fois que le flux sera arrêté et contrôlé, on pourra parler de quotas", a-t-il conclu.
>> Regardez le reportage vidéo de Walid Berrissoul, envoyé spécial à la frontière serbo-hongroise :
Frontière serbo-hongroise : la Hongrie érige...par Europe1fr