Charles III assistera à la cérémonie religieuse prévue ce lundi à Édimbourg, en Écosse. Des Écossais qui auront l'occasion d'adresser un dernier adieu à la reine Elizabeth II avant son départ pour Londres mercredi. Ils étaient déjà plusieurs milliers, dimanche, à s'incliner au passage de la dépouille royale dans les rues de la capitale écossaise. Un bref moment de communion dans un pays où le débat sur l'indépendance reste une question centrale.
"Elle a consacré sa vie au royaume"
Dès l'annonce du décès d'Elizabeth II, des centaines d'Écossais se sont rendus devant les grilles du château de Balmoral pour rendre hommage à leur reine à l'endroit même où elle avait vécu ses derniers instants. Et même si le pays est divisé sur la question de l'indépendance, beaucoup pensent qu'il ne faut pas confondre monarques et monarchie. "Je ne suis pas particulièrement royaliste, mais je sais qu'elle a consacré sa vie pour son royaume", explique Éline au micro d'Europe 1. "Elle a toujours fait de bonnes choses pour l'Écosse et ça, on ne peut pas lui enlever."
Pour cette cadre à la retraite, c'est au nouveau roi Charles III de faire à présent ses preuves. Un avis que partage Philippe, même s'il a confié à Europe 1 ne pas être très favorable à l'indépendance. Pour lui, l'habit ne fait pas le moine. "La situation actuelle est compliquée. L'Écosse réclame depuis des années son indépendance et la reine représentait l'union avec l'Angleterre. Le roi Charles III va avoir la lourde tâche de continuer à maintenir cette union, de représenter la monarchie, le pays, son peuple, la démocratie. Nous verrons comment ça va se passer durant les prochaines années", analyse-t-il.
Réponse le 19 octobre 2023, date du prochain référendum sur la question de l'indépendance organisée par le gouvernement écossais.