Deux ornithorynques ont été retrouvés décapités dans un parc d'Albury, dans le sud-ouest de l'Australie, ont annoncé les autorités dénonçant un acte de cruauté "odieux" et mystérieux. Ces découvertes ont eu lieu dans un laps de temps de cinq semaines dans les jardins botaniques de cette localité de Nouvelle-Galles du Sud. Un troisième ornithorynque a été retrouvé mort, mais pas décapité.
Un animal "doux". Hazel Cook, une responsable locale, a expliqué au Border Mail que les cadavres avaient été examinés par un vétérinaire qui avait déterminé que les ornithorynques n'avaient pas été tués par d'autres animaux sauvages. "Il se trouve qu'on voit où ils ont tenté de couper la vertèbre", a-t-elle dit, tout en se disant incapable de dire si la décapitation était ou non post mortem. "On a aucune idée de la raison pour laquelle quelqu'un ferait ça, en particulier contre un animal aussi doux qu'un ornithorynque", a-t-elle dit.
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"Un acte odieux de cruauté". Une porte-parole des parcs nationaux de l'État a affirmé que "ces animaux semblaient avoir été volontairement tués dans un acte odieux de cruauté contre un des animaux australiens les plus aimés". Animal nocturne, farouche, l'ornithorynque, un des rares mammifères qui pond des œufs, ne se rencontre plus aujourd'hui que dans l'est de l'Australie. Il se nourrit de vers, d'insectes et de petits crustacés.
Pourvu d'une gueule en bec de canard, d'une épaisse fourrure, de pattes et d'une queue semblables à celles du castor, il est inoffensif à ceci près que les pattes des mâles adultes sont recouvertes d'aiguillons dont le venin paralysant peut être très douloureux pour l'homme.