Le ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan a annoncé la mort d'un soldat azéri après une embuscade depuis les positions des forces armées arméniennes à la frontière entre les deux pays. L'Arménie nie toute implication, alors que les habitants du Nagorny Karabakh fuient en sa direction par craintes de représailles de l'Azerbaïdjan.
Un soldat azerbaïdjanais a été tué samedi par un tireur embusqué depuis les positions des forces armées arméniennes à la frontière entre les deux pays, a indiqué le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué immédiatement démenti par Erevan. "Le militaire a été tué cet après-midi" dans la région de Kelbajar (...) depuis le village de Kut en Arménie et "des unités des forces armées azerbaïdjanaises prennent des mesures de rétorsion", a-t-il ajouté.
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600 morts dans l'offensive militaire de Bakou
De son côté, l'Arménie a nié toute implication, son ministère de la Défense affirmant sur Telegram que cette "déclaration" selon laquelle "des unités arméniennes ont ouvert le feu sur les positions azerbaïdjanaises" (...) "ne correspond pas à la réalité". Après la victoire éclair de Bakou la semaine dernière et la capitulation des séparatistes arméniens du Nagorny Karabakh, l'enclave a décrété jeudi la dissolution historique, le 1ᵉʳ janvier prochain, de toutes ses institutions.
Au total, près de 600 morts sont à déplorer dans le sillage de l'offensive militaire de Bakou. Les combats eux-mêmes ont tué environ 200 soldats dans chaque camp. La république séparatiste du Nagorny Karabakh est samedi presque entièrement désertée par ses habitants, partis en masse vers l'Arménie par crainte de représailles de l'Azerbaïdjan.