"Rien ne nous permet de faire le deuil", regrette Philippe, le père de l'un des neuf Français disparus au Népal. Deux semaines après le séisme qui a dévasté le pays et fait près de 8.000 morts, une pétition est lancée en France pour que les recherches des corps, officiellement arrêtée, se poursuivent.
Ensevelis sous des tonnes de boue. Au Quai d'Orsay, on assure que tout a été tenté et qu'il n'y a plus d'espoir. Les corps sont ensevelis sous des centaines de tonnes de boue et de terre, rendant les recherches impossibles.
Apaiser nos cœur. "Nous ne sommes pas d'accord", martèle Philippe, à l'origine de la pétition. "Les familles ont envie d'avoir des réponses et de voir les corps retrouvés et rapatriés. Se recueillir sur place est trop compliqué. Ce sera difficile de se rendre dans ces régions là. Rien ne nous permet de faire le deuil. Il faut apaiser nos cœurs, apaiser nos cœurs", insiste le père de famille.
Les familles bientôt reçues au ministère. Les autorités népalaises et espagnols, pour l'heure, continuent les recherches de leurs défunts. Au Quai d'Orsay, on propose de recevoir les familles très prochainement. Elles rencontreront, notamment, les équipes françaises de recherche, de retour du Népal.
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