Après les tensions, la réaction. La ville de Jérusalem et la Cisjordanie ont été secouées lundi par de nouveaux heurts qui ont fait un mort palestinien et conduit le Premier ministre Benjamin Netanyahu à donner toute latitude à ses forces pour agir.
"Aucune limite". "Nous ne sommes pas prêts à donner l'immunité à quiconque, à tout émeutier (...) ou tout terroriste où qu'il soit et pour cela, il n'y a aucune limite dans les activités des forces de sécurité", a-t-il martelé dans une allocution télévisée.
Le Mouvement islamique comme cible. Il a invoqué des incursions sans précédent selon lui des forces de sécurité dans les quartiers palestiniens de Jérusalem, les renforts annoncés de centaines de soldats en Cisjordanie et de milliers de policiers à Jérusalem, la démolition prochaine des maisons d'auteurs d'attentats ou de leurs familles, et des mesures de rétorsion contre le Mouvement islamique. Le Mouvement islamique, qui a oeuvré pour mobiliser les Palestiniens et les Arabes israéliens autour de l'ultra-sensible esplanade des Mosquées, est avec le Hamas et l'Autorité palestinienne "la principale source des incitations à la haine", a accusé M. Netanyahu.