Le gouverneur de l'État de New York Andrew Cuomo a présenté mercredi un plan pour rénover l'aéroport Kennedy, l'un des premiers aéroports des États-Unis, moyennant quelque 10 milliards de dollars.
Accueil peu reluisant et trop de retards. Bien qu'il constitue la première porte d'entrée vers le pays pour les passagers internationaux, l'aéroport JFK n'est que 59e au monde en termes de qualité d'accueil, loin derrière Singapour, Séoul ou Heathrow à Londres, selon le dernier classement annuel établi par Skytrax. Les retards, notamment, sont fréquents.
De nouveaux terminaux et la fin de bouchons. Le plan proposé "changera l'expérience des passagers, qui accéderont à l'aéroport et s'y orienteront plus facilement", a promis le gouverneur, Andrew Cuomo. JFK "était autrefois un aéroport de classe mondiale (...), aujourd'hui il est étranglé par les embouteillages et handicapé par des systèmes caducs et une infrastructure dégradée", a souligné Pat Foye, directeur exécutif de l'agence qui gère les aéroports de New York et du New Jersey.
Le plan proposé par Andrew Cuomo, un démocrate qui a fait de la rénovation des infrastructures un leitmotiv, prévoit une modernisation des terminaux et de meilleures liaisons autoroutières pour réduire les bouchons, qui rendent souvent imprévisible la durée du trajet entre l'aéroport et Manhattan.
Conserver son chiffre d'affaires. L'objectif est d'éviter que New York voie partir vers d'autres "hubs" des emplois et du chiffre d'affaires, alors que le trafic aérien doit encore augmenter dans les prochaines années : après 60 millions de passagers en 2016, JFK en attend 75 millions en 2030 et 100 millions d'ici 2050.