L'alerte au tsunami lancée dimanche après un premier séisme a, elle, été rétrogradée.
Un séisme de magnitude 6,2 a ébranlé à nouveau la Nouvelle-Zélande lundi, quelques heures après le puissant tremblement de terre survenu dimanche matin qui a fait au moins deux morts et conduit des milliers d'habitants à fuir vers des zones élevées. Le pays se trouve sur la "ceinture de feu", un arc de 40.000 km de volcans et de fosses océaniques qui ceint en grande partie le Pacifique. Environ 90% des séismes enregistrés dans le monde ont lieu dans cette région-là.
Dans la nuit. La nouvelle secousse, survenue à 1h45 (2h45 en France) lundi, a ravivé les craintes d'une répétition de la catastrophe de 2011, où un séisme de magnitude 6,3 avait tué 185 personnes et détruit de larges zones de Christchurch, la plus grande ville de l'île Sud.
Secours sur place. Des équipes de secours ont été dépêchées la veille par hélicoptère vers la région proche de l'épicentre de la secousse de magnitude 7,8 sur l'échelle de Richter, à 90 km environ au nord-nord-est de Christchurch, où des bâtiments se sont effondrés et où il y aurait des blessés.
Un bilan qui pourrait s'alourdir. C'est le Premier ministre, John Key, qui a annoncé lors d'une conférence de presse tenue lundi à l'aube à Wellington, où la terre a aussi tremblé, que le séisme avait fait deux morts. "Rien ne permet actuellement de dire que le bilan s'alourdira, mais nous ne pouvons pas l'exclure", a-t-il dit. "Les coûts, en termes de dégâts aux routes et aux infrastructures, vont être importants", a-t-il continué. De nombreux endroits du pays se retrouvent sans électricité ni téléphone, et des routes sont coupées par des glissements de terrain. En revanche, l'alerte au tsunami a été rétrogradée après l'arrivée des premières grosses vagues à Wellington, dans l'île du Nord, et à Christchurch.