Barack Obama se rendra à Cuba en mars pour une visite historique

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C.C avec AFP , modifié à
Les liaisons aériennes commerciales régulières entre les Etats-Unis et Cuba, interrompues depuis plus de 50 ans, vont aussi reprendre prochainement.

Le déplacement sera en tous points historiques: le président des Etats-Unis Barack Obama effectuera prochainement une visite à Cuba, illustration spectaculaire du rapprochement entre les deux anciens pays ennemis.

Une première depuis 1928. L'exécutif américain annoncera jeudi un déplacement "dans les semaines à venir" de Barack Obama en Amérique latine, et notamment à Cuba, a indiqué mercredi un responsable américain sous couvert d'anonymat. La dernière visite d'un président américain en exercice sur l'île située au large de la Floride remonte à 1928, avec celle de Calvin Coolidge. En se rendant à La Havane, Barack Obama deviendra donc le premier à fouler le sol cubain depuis la révolution castriste de 1959.

Relations diplomatiques rétablies en 2015. Après l'annonce du rapprochement entre Washington et La Havane en décembre 2014, les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet 2015. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est rendu à La Havane en août pour la réouverture de l'ambassade américaine. Interrogé mercredi soir sur ce déplacement de Barack Obama, le candidat républicain à la Maison Blanche Marco Rubio, né à Miami de parents cubains, a souligné qu'il ne se rendrait pas sur place s'il était président tant que l'île ne serait pas "libre".

"Todos somos americanos". Après plusieurs décennies de relations tendues, le 17 décembre 2014, Barack Obama annonçait, à la surprise générale, sa volonté d'entamer "un nouveau chapitre" avec Cuba, constatant sans détour l'échec d'un demi-siècle d'isolement du régime communiste. "Todos somos americanos" (Nous sommes tous américains), lançait-il lors d'une allocution après s'être entretenu par téléphone avec son homologue cubain Raul Castro. "Admettez que la Guerre froide est finie. Levez l'embargo", a-t-il demandé à ses adversaires républicains il y a quelques semaines lors de son discours sur l'Etat de l'Union.