"Emmanuel Macron et la France vont être hyper actifs sur tous les fronts", confie un diplomate. Et pour cause, dès ce lundi, Emmanuel Macron se rend à New York pour l'assemblée générale annuelle de l'ONU.
Pas moins de huit ministres ont été mobilisés pour cet événement, une force de frappe diplomatique rarement vue pour une assemblée générale des Nations unies. L'occasion pour le locataire de l'Elysée de prendre de la place sur une scène mondiale désertée par ses leaders : les présidents chinois et russes seront absents, et Donald Trump replié sur lui-même.
Un tête-à-tête avec Donald Trump. Dès sa descente de l'avion, c'est vers le président américain qu'Emmanuel Macron va se tourner : trois quarts d'heure de tête-à-tête pour évoquer avec Donald Trump les sujets prioritaires, le climat, le conflit syrien, et aussi la guerre commerciale déclenchée par Washington. Emmanuel Macron se fera l'avocat des intérêts européens et mettra sur la table un agenda de modernisation des règles de l’organisation mondiale du commerce pour tenter de convaincre son homologue de continuer à jouer le jeu du commerce international.
L'Iran, le gros dossier. Autre sujet qui fâche, l'Iran. Emmanuel Macron espère en effet trouver une solution pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien dont les Etats-Unis sont sortis en mai dernier. C'est pour cela qu'il rencontrera aussi le président Hassan Rohani dès mardi. Le Français espère faire le pont entre Washington et Téhéran, mais c'est loin d'être gagné puisqu'il se murmure dans les couloirs de l'ONU que Donald Trump devrait taper très fort sur l'Iran lors de son discours à la tribune.
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Un dialogue nécessaire. Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron veut instaurer un premier dialogue avec Donald Trump. Et pourquoi pas le poursuivre le 11 novembre, si ce dernier accepte de venir au forum de la Paix organisé pour le centenaire de la fin de la première guerre mondiale. C'est en tout cas le souhait de l'Elysée.