Pour Nicolas Sarkozy, l'espace Schengen doit être géré par un gouvernement des ministres de l'Intérieur, et non par un commissaire européen. 1:30
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Ugo Pascolo , modifié à
Invité exceptionnel de Sonia Mabrouk sur Europe 1 et Cnews, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy est revenu sur le dossier des OQTF en France et notamment sur sa vision de Schengen, l'espace de libre circulation des personnes en vigueur au sein de l'Union européenne. 

Passer d'un "processus administratif" à un processus politique. Interrogé sur l'affaire Philippine, dans laquelle Taha O., ressortissant marocain de 22 ans sous OQTF est le principal suspect du meurtre de la jeune fille, Nicolas Sarkozy a avancé au micro d'Europe 1 et de Cnews qu'"on doit tout changer" au sujet du "problème des OQTF". Et pour l'ancien chef de l'État, cela passe par une transformation de la gestion de l'espace Schengen. 

 

"Les frontières sont un gage de paix"

"L'immigration et Schengen sont gérés par un commissaire européen que personne ne connait. Schengen, qui gère les frontières européennes, doit être dirigé par un gouvernement européen composé des ministres de l'Intérieur qui élit en son sein un président." Et d'ajouter : "C'est un sujet de première importance, le responsable doit rendre des comptes, aujourd'hui c'est un processus européen administratif."

Pour Nicolas Sarkozy, "les frontières sont un gage de paix, [...] c'est quand les frontières sont indécises, quand elles sont contestées, qu'il y a des risques de guerre".