Quelques heures après la mise en ligne de premières informations sur ce dossier planétaire, le webzine Inkyfada a indiqué avoir été victime d'une "grave attaque informatique". Ce média est chargé du volet tunisien de l'enquête sur les "Panama papers". "Notre site subit une grave attaque informatique. Les pirates ont réussi à publier des fausses informations en notre nom", a indiqué Inkyfada sur son compte Twitter. "Pour des raisons de sécurité, nous sommes contraints de mettre le site hors ligne. Le temps de faire face à cette attaque", est-il précisé.
"Nous avons identifié les postes, mais pas les personnes". Le site n'était effectivement pas consultable mardi midi, et la directrice éditoriale de Inkyfada, Monia Ben Hamadi, a confirmé que le site avait été désactivé, "le temps notamment de supprimer l'article altéré par les pirates". "L'attaque a été orchestrée de plusieurs endroits. Pour le moment, nous avons identifié les postes, mais pas les personnes" à l'origine du piratage, a-t-elle ajouté. Inkyfada avait commencé à publier lundi soir des informations sur l'implication de Tunisiens dans l'affaire des "Panama papers".