Le président argentin Mauricio Macri, cité dans le scandale des Panama papers, s'est dit innocent et a rejeté jeudi toute "omission" dans sa déclaration de patrimoine, affirmant qu'il se mettait à la disposition de la justice.
"Serein". Son nom apparaît dans les registres de deux sociétés offshore et Mauricio Macri a réitéré lors d'une conférence de presse qu'il était "serein", qu'il avait "respecté la loi" et qu'il n'avait "rien à cacher".
Bientôt une enquête ? Une demande d'ouverture d'une enquête sur Mauricio Macri a été faite depuis que le scandale des Panama papers a éclaté dimanche dernier. C'est un revers de taille pour ce président, qui prônait une lutte sans merci contre la corruption. Cette demande du parquet, qui doit encore recevoir le feu vert d'un juge, devra notamment déterminer si le président, élu en novembre dernier, aurait dû signaler dans sa déclaration de patrimoine qu'il figurait dans l'organigramme de deux sociétés offshore. Mercredi, un député argentin de l'opposition avait porté plainte pour évasion fiscale contre lui.
Deux sociétés offshore. "Je transmettrai (vendredi) à la justice tous les document nécessaires pour que le juge vérifie que ce que j'ai fait est correct et qu'il n'y a pas d'omission répréhensible dans ma déclaration de revenus de 2007 et 2008", a déclaré Mauricio Macri lors d'une déclaration au palais présidentiel. Le nom du président de centre droit apparaît dans deux sociétés offshore : Fleg Trading Ltd, aux Bahamas, qui a existé de 1998 à 2008, et Kagemusha SA, au Panama, créée en 1981.