La France a dénoncé vendredi un "acte abject" au lendemain des bombardements aériens, imputés à l'aviation syrienne, qui ont fait 33 morts à l'est de Damas. Paris accuse le régime syrien de poursuivre "ses exactions" et de violer la trêve.
"Le régime viole la trêve". Au nombre des victimes figurent douze enfants et neuf femmes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Cette attaque, qui a visé délibérément des civils, y compris des enfants, montre que le régime poursuit ses exactions et viole la trêve", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. "Cet acte abject vise à terroriser le peuple syrien et à saper les efforts de la communauté internationale en faveur d'une solution politique", a-t-il ajouté, soulignant que "les responsables devront rendre des comptes".
Plus tôt vendredi, le département d'Etat américain s'était dit "horrifié" par les frappes de l'aviation syrienne.