"Chanceux", a tweeté le journaliste en postant une photo de la radio de son cou, où la balle apparaît clairement près de sa colonne.
Un journaliste australien a été blessé par balle au cou jeudi dans la ville philippine de Marawi (sud), théâtre d'un soulèvement islamiste, mais ses jours ne sont pas en danger.
"La balle est toujours dans mon cou". "Chanceux", a tweeté le reporter de l'Australian Broadcasting Corporation Adam Harvey en postant une photo de la radio de son cou, où la balle apparaît clairement près de sa colonne. "Merci à tous, je vais bien", a-t-il dit.
"La balle est toujours dans mon cou mais elle n'a rien touché d'important", a-t-il ajouté dans un autre tweet. Le journaliste a été blessé à Marawi, la plus grande ville musulmane des Philippines essentiellement catholiques, où les forces armées philippines tentent depuis trois semaines de venir à bout de l'insurrection de djihadistes se réclamant du groupe Etat islamique (EI).
Dans la ligne de mire de l'ennemi. Il se trouvait à l'intérieur du capitole, un bâtiment de l'exécutif provincial où sont rassemblés depuis le début des combats les journalistes philippins et étrangers, a déclaré Zia Alonto Adiong, un responsable gouvernemental. Bien que protégé par l'armée, ce complexe ne se trouve qu'à deux kilomètres des poches contrôlées par les djihadistes. "Je vous exhorte à la plus grande prudence car les environs du capitole sont dans la ligne de mire de l'ennemi", a déclaré aux journalistes le lieutenant colonel Jo-ar Herrera.
Les islamistes retranchés occupent environ 10% de Marawi. Adam Harvey a été conduit dans la ville voisine d'Iligan pour recevoir des soins, a dit Zia Alonto Adiong. Les islamistes retranchés dans Marawi depuis le 23 mai occupent selon l'armée environ 10% de cette cité de 200.000 habitants. Au moins 202 islamistes, 58 militaires et 26 civils ont été tués, selon le gouvernement. Des centaines de djihadistes retranchés dans des tunnels et des caves résistent depuis lors aux assauts aériens et terrestres des forces de sécurité sur Marawi, qui s'est presque entièrement vidée de ses habitants. Mais selon les autorités des centaines de civils sont piégés dans les zones tenues par les islamistes. Des militaires américains épaulent sur le terrain l'armée philippine, notamment dans le domaine de la surveillance aérienne au moyen de drones.