Les Italiens divorcent à tour de bras. Enfin presque. Le pays a enregistré en 2015 un pic de divorces avec une hausse de 57% sur un an, a annoncé lundi un rapport de l'Institut national des statistiques (Istat).
Procédures simplifiées. Cette hausse est avant tout due à l'effet combiné de deux lois, l'une adoptée fin 2014 pour simplifier les procédures de séparation et de divorce, l'autre adoptée en mai 2015 pour réduire le délai légal entre la séparation et le divorce. Auparavant, il fallait au moins trois ans de séparation officielle pour entamer une procédure de divorce en Italie, pays à forte empreinte catholique. Mais le délai est désormais passé à un an, voire six mois en cas de consensus entre les époux.
Un peu plus de mariages. Cette loi "a eu, et probablement continuera à avoir également dans les prochaines années, un effet de 'cadence', faisant anticiper à 2015 une grande partie des divorces qui (...) aux termes de l'ancienne loi n'auraient pas pu être prononcés avant 2016", explique l'Istat. En revanche, l'année 2015 a été marquée par une légère remontée des mariages : 194.377 ont été célébrés dans l'année, soit 4.600 de plus qu'en 2014, après une décennie marquée par une baisse de 10.000 par an en moyenne.