Jouant l'unité contre Donald Trump, Bernie Sanders a mis lundi tout son poids derrière son ancienne rivale Hillary Clinton, au premier jour d'une convention d'investiture démocrate chahutée par les incontrôlables partisans du sénateur.
Plusieurs points communs. "Si l'on se réfère à ses idées et à son leadership, Hillary Clinton doit devenir la prochaine présidente des Etats-Unis", a déclaré Bernie Sanders à Philadelphie, ovationné par la foule des délégués. Énumérant leurs points communs, du salaire minimum au droit à l'avortement et au changement climatique, Bernie Sanders a martelé qu'Hillary Clinton "comprenait" les enjeux et mettrait en place des politiques progressistes.
"Une présidente exceptionnelle". Reconnaissant sa déception d'avoir perdu les primaires, il a autant critiqué Donald Trump que défendu Hillary Clinton, et s'est vanté d'avoir fait adopter par la convention le programme "le plus progressiste" de l'histoire du parti démocrate. "Hillary Clinton sera une présidente exceptionnelle et je suis fier d'être à ses côtés ce soir", a-t-il conclu.
Des partisans durs à convaincre. Cette attitude de conciliation était saluée par le camp Clinton. Un délégué du Tennessee, Jim Johnson, s'est dit "très satisfait de la façon dont Bernie tente de rassembler ses partisans". Mais une partie de ses délégués fait de la résistance. Certains l'ont hué à la mention d'Hillary Clinton, comme ils l'avaient fait tout au long de la journée dans une ambiance électrique. "Aucun des délégués de Bernie ne veut d'elle", assure l'un des agitateurs, Charles Niswander, père au foyer de 28 ans venu du Michigan.