Poutine menace de frapper Kiev avec son puissant missile expérimental «Orechnik»

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avec AFP // Crédit photo : Mikhail Metzel / SPUTNIK / AFP , modifié à
Lors d'une conférence de presse ce jeudi 28 novembre, Vladimir Poutine a brandi la menace Orechnik, un missile expérimental hypersonique qu'il envisage d'envoyer "contre des cibles militaires, des installations militaro-industrielles ou des centres de décision". Le président russe n'exclut pas de cibler la capitale ukrainienne avec cette arme destructrice. 

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé jeudi qu'il n'excluait pas d'ordonner une frappe contre la capitale ukrainienne Kiev avec son missile expérimental hypersonique de portée intermédiaire Orechnik, décrivant une arme terriblement destructrice. "Nous n'excluons pas l'utilisation d'Orechnik contre des cibles militaires, des installations militaro-industrielles ou des centres de décision, y compris à Kiev", a-t-il dit lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision russe en marge d'une visite au Kazakhstan. A la demande d'un journaliste, il a également vanté de nouveau la puissance de feu de cette arme de portée intermédiaire capable de frapper partout en Europe, même si celle-ci n'est pas équipée d'ogives nucléaires.

"Comparable à l'usage d'une arme nucléaire"

"Si l'on utilise plusieurs de ces systèmes en une frappe - deux, trois, quatre - alors, du point de vue de sa puissance, c'est comparable à l'usage d'une arme nucléaire", a-t-il dit. "Ce n'est pas une arme atomique car elle est A- de haute précision et B- pas équipée d'une charge explosive nucléaire, et ne pollue pas l'environnement. Mais du point de vue de la puissance, c'est comparable", a dit le président russe, qui avait déjà comparé ce missile à "une météorite" et la chaleur dégagée au moment de l'explosion à la température de la surface du Soleil.

Vladimir Poutine n'a pas précisé si ce missile était exclusivement conventionnel ou s'il pouvait être équipé d'une charge nucléaire, ce qu'il avait laissé entendre la semaine dernière après une frappe d'essai en Ukraine, présentée comme une réponse à des tirs de missiles américains ATACMS et britanniques Storm Shadow sur le sol russe.